Aide à l’enfance vulnérable
Enfants des rues et fratries d’orphelins
Au Rwanda, SOS Enfants mène avec le Point d’Ecoute de Gisenyi
un vaste programme d’aide à l’enfance vulnérable.
Ce partenariat a débuté en 1999 avec la prise en charge des enfants qui vivaient alors dans les rues de Gisenyi, dans le difficile contexte qui a suivi le génocide de 1994.
Destiné à l’accueil de jour de ces enfants des rues, un premier centre a été ouvert.
A partir de 2002, des fratries entières ont afflué dans les rues, victimes non plus du génocide mais de la pandémie du VIH.
Orphelins, stigmatisés, ces enfants n’avaient d’autre solution pour survivre que de rôder autour des marchés en quête de petits jobs, de petits moyens pour se nourrir.
Il a fallu chercher et trouver comment aider cette population d’enfants sans famille.
Des aides spécifiques et adaptées
La réinsertion des enfants des rues et l’aide aux fratries orphelines ont longtemps constitué la base de notre action au Rwanda, les deux programmes apportant une réponse adaptée aux besoins spécifiques des enfants.
Les enfants des rues
Dans toute la mesure du possible, les enfants des rues sont réunifiés familialement. Ils bénéficient d’une prise en charge scolaire, leur famille est accueillie dans un groupement Tabarabana, association d’entraide dont les membres partagent les mêmes problèmes.Un renforcement de leurs capacités économiques leur est proposé : élevage, petit commerce.
Les orphelins
Les fratries orphelines sont prises en charge de manière complète, tant sur le plan scolaire et sanitaire que familial. Complétée par un soutien alimentaire régulier, une aide au petit élevage leur est apportée.Par ailleurs, la mise en place d’une activité génératrice de revenus permet à la famille de se stabiliser et d’avancer progressivement sur le chemin de l’autonomie.
Au fil du temps, le programme pour les enfants des rues a évolué. Leur nombre a diminué mais la situation de leurs familles s’est, en parallèle, dégradée.
Bien distinctes au début, les aides apportées aux enfants des rues et aux orphelins du Sida sont aujourd’hui regroupées au sein d’un même programme d’aide à l’enfance vulnérable.
Aide aux familles en très grande précarité
Développement familial intégré à Basa
Une dizaine d’années plus tard, travaillant dans la zone de Basa auprès d’enfants orphelins, les éducateurs ont découvert un grand nombre d’enfants déscolarisés, affamés et en mauvaise santé.
Mais ces enfants si vulnérables n’avaient leur place dans aucun de nos programmes : ils n’étaient pas orphelins et ne vivaient pas dans la rue, même s’ils n’en étaient pas très éloignés.
C’est pour eux qu’a été mis en place le premier programme d’élevage mené par SOS Enfants. 50 premières familles ont reçu une chèvre, elles se sont engagées à remettre le premier chevreau à une autre famille, et ainsi de suite. Assorti d’un suivi minutieux des familles, ce cycle se perpétue aujourd’hui encore.
L’impact de ce programme sur la population est très fort. Le nombre de familles concernées ne cesse de croître. Au fil des années, on constate une évolution constante de leur niveau de vie avec une amélioration nette de leurs conditions matérielles.
Pour favoriser le développement de ses différentes activités dans le secteur de Basa, le Point d’Ecoute y a construit un nouveau centre d’accueil.
Pour aller plus loin…
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