
En Ituri, nos récentes constructions de l’école primaire et du centre hospitalier de Njiapanda-Bella ont vite été confrontées à un problème crucial : l’absence d’accès à l’eau. Face à cette urgence, il était impératif d’agir pour garantir le respect des normes d’hygiène établies par le Ministère de la Santé.

Aménagement d’une source
Après une étude sur le terrain, une source d’eau viable située à 6 km de nos infrastructures a été identifiée et captée.
Elle offre un débit suffisant pour alimenter un réseau d’eau reliant directement nos installations existantes.
Aménagement du réseau d’adduction
La population locale a pris une part active au creusage des tranchées et à l’enfouissement des tuyaux du réseau d’adduction acheminant l’eau depuis la source.


Des réservoirs d’eau
Trois tanks d’une capacité de 3000 litres chacun ont été installés stratégiquement.
Le premier a été positionné à l’entrée du village pour répondre aux besoins du quartier environnant.
Le deuxième dessert le centre hospitalier et la population avoisinante tandis que le troisième est destiné à l’approvisionnement de l’école.


Des bornes-fontaines
Quatre bornes fontaines ont également été mises en place pour faciliter la distribution de l’eau.
Il était impératif que l’hôpital dispose de sa propre borne pour répondre aux normes en matière d’hygiène. Deux autres fontaines se situent l’une au niveau de la paroisse catholique et l’autre dans le quartier du chef de groupement. Quant à la dernière, elle est à la disposition de tous ceux qui animent ou fréquentent le marché.
A elles seules, ces quatre bornes couvrent les besoins d’environ 5000 personnes.
Pour assurer le suivi et l’entretien du réseau, un comité a été constitué. Il a recommandé la mise en place d’une petite unité de recettes pour financer les opérations de maintenance.
Soutenue par le chef de groupement, la communauté a initié une activité de lavage de motos au niveau du premier réservoir. Les fonds ainsi générés permettent la maintenance continue du système.


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