Important carrefour, repaire de nombreux Shégués

Le rond-point Ngaba est l’un des plus importants points de passage de Kinshasa, lieu de croisement de plusieurs artères principales : la route de Matadi, le grand port de la RD du Congo, deux rues conduisant au centre de Kinshasa, une route vers l’université et une autre menant vers des quartiers plus aisés de la ville.
De par sa position stratégique et bien qu’il n’ait jamais été aménagé à cet effet, le rond-point est devenu un grand marché. Centre d’un commerce effervescent, c’est un des lieux les plus fréquentés de la ville de Kinshasa.
Plus d’une cinquantaine de petits bus stationnent en permanence en bordure du rond-point et emmènent leurs passagers aux quatre coins de Kinshasa. Achats et ventes s’effectuent en désordre le long des petites ruelles du quartier pendant que de gros camions, en provenance du Bas-Congo, déversent à même la rue vivres frais et charbon de bois.

C’est aussi le rendez-vous des enfants des rues qu’on surnomme les Shégués. Ces enfants en rupture familiale dorment chaque nuit par centaines sur les étals des marchés.
Rejetés par leur famille ou partis de chez eux pour fuir la violence ou la misère, ils ont tous un vécu douloureux.
Les enfants injustement accusés de sorcellerie constituent la plus grande partie d’entre eux. Leur parcours est généralement émaillé des pires maltraitance.

Non loin du rond-point Ngaba, le centre Ndako Ya Biso comprend une trentaine d’éducateurs qui vont à la rencontre des enfants, dans les rues et sur les marchés.
Par des visites régulières de jour et de nuit, ils gagnent peu à peu la confiance des enfants. Doucement, grâce à un patient travail d’écoute et de médiation, ils tentent de les amener à demander une réunification familiale.
Pour aller plus loin…
Les enfants des rues ne possèdent plus rien.
Plus de famille, plus de toit, pas même un vêtement de rechange. Ils dorment par terre, sur les trottoirs, dans une vieille carcasse de voiture ou sous les étals des marchés, au risque de se faire agresser ou dépouiller durant leur sommeil…
La seule chose qu’il leur reste, c’est leur âme. Vous pouvez les aider à protéger cet ultime bien si précieux.
Ils ont besoin de vous !
Pour 10 € par mois, le parrainage collectif de ces enfants si démunis permet au centre Ndako Ya Biso de les accueillir, de les nourrir, de les soigner, de les éduquer et d’assurer leur scolarisation et leur retour en famille.
- Un lieu d’espoir : Un nouveau centre
- Un exemple concret : L’histoire de Jonas
- Un phénomène préoccupant : Les enfants sorciers
- Des résultats : Les enfants réinsérés dans leur famille
- Prévention : Les enfants des rues et la drogue
- Sensibilisation de la population : Fête du voisinage
Des témoignages : Histoires d’enfants

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