Un outil éducatif et un appui aux cantines
Au Burkina Faso, dans le cadre de l’éducation à la biodiversité et à l’agriculture durable au sein des écoles, le gouvernement a décidé en 2024 de promouvoir la création et l’entretien de jardins scolaires.

Au-delà de leur visée éducative première en matière environnementale, ces jardins scolaires viennent également sensibiliser les enfants et leurs familles sur l’importance d’une alimentation saine.
Un guide national de mise en place des jardins agroécologiques a été conçu. Ce guide offre une approche pratique pour intégrer un jardin dans une école.
Les jardins agroécologiques sont gérés par les élèves, avec l’appui des enseignants, ce qui permet un apprentissage pratique et une meilleure appropriation par les jeunes.

Dans un pays où l’insécurité alimentaire est un défi majeur, ils se révèlent une aide précieuse en matière de nutrition. Mais ils servent surtout d’outil pédagogique, initiant les élèves à l’agriculture durable, à la gestion des ressources naturelles et à la préservation de l’environnement.
Les enfants acquièrent ainsi des compétences pratiques comme l’irrigation, le compostage et la transformation des récoltes.
Impliquant élèves, enseignants et parents, ces initiatives renforcent la cohésion sociale et favorisent un esprit de solidarité. Investir dans les jardins scolaires, c’est contribuer à l’autonomie alimentaire et au développement durable des communautés locales.
Parmi nos 14 écoles primaires accompagnées par l’AZN, trois ont déjà commencé là cultiver leur jardin scolaire.
L’école primaire de Lindi et ses 221 élèves

Dans ce petit jardin de 20 m2, on cultive des haricots et de l’oseille. L’école utilise les feuilles pour la cantine scolaire et agrémente ainsi le tô, le plat traditionnel burkinabè que l’on sert aux enfants.

Les semences ont été achetées par l’Association des Parents d’Elèves.
L’école primaire de Guiè B et ses 334 élèves
Cette école vient tout juste de commencer son jardin scolaire.

L’indispensable clôture a été posée avec l’aide de l’Association des Parents d’Elèves tandis que la mise en place des cultures bénéficie de l’appui et des conseils de la Ferme Pilote de Guiè.
L’école primaire de Kouila et ses 164 élèves
Nouvellement nommée, la directrice de l’école est très motivée par ce projet de jardins.

Les parents d’élèves, qui pratiquent les cultures maraîchères dans les barrages, ont grandement contribué à l’encadrement des élèves et des enseignants dans l’apprentissage du jardinage.

Les enfants de l’école ont planté des oignons, des tomates, des choux et des salades. Ces produits contribueront à diversifier les repas proposés à la cantine.

Ces jardins scolaires sont un espace qui favorise le travail en équipe, la coopération entre élèves et enseignants, mais aussi avec les parents et l’équipe technique de la Ferme Pilote de Guiè.
Chaque établissement a sa propre organisation du travail.
Dans certaines écoles, chaque classe est responsable de ses propres cultures. Les élèves les entretiennent depuis le semis ou la plantation jusqu’à la récolte. Mais il arrive aussi, par mesure de simplification, que les classes interviennent à tour de rôle sur l’ensemble du jardin.

Quelle que soit l’organisation choisie, l’expérience se révèle toujours extrêmement profitable.
Ces jardins constituent une opportunité précieuse pour l’avenir de ces jeunes, une initiative que nous tenons à soutenir et à encourager !
Un grand merci de tout cœur à tous ceux qui soutiennent notre action auprès des enfants au Burkina Faso.
Sans vous, rien ne serait possible !
Ils ont besoin de vous !
A partir de 10 € par mois, vous pouvez parrainer un enfant au Burkina Faso.Vous l’accompagnerez l’école, il y sera nourri, soigné et éduqué. Jour après jour, il construira son avenir avec vous.

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