Une rentrée très attendue
après la longue parenthèse scolaire de l’été
Au Burkina Faso, le calendrier scolaire suit un rythme bien particulier, étroitement lié aux saisons et aux réalités climatiques du pays. Les vacances scolaires y sont longues, particulièrement pour les élèves qui ne sont pas en classe d’examen.
Dès la mi-juin, les écoles ferment leurs portes pour la majorité des élèves, à l’exception de ceux en fin de cycle — CM2, 3ᵉ et Terminale — qui poursuivent quelques semaines de plus en vue des examens nationaux.

La rentrée scolaire, quant à elle, n’intervient qu’au début du mois d’octobre. Cette pause de près de trois mois et demi marque une véritable parenthèse dans l’année scolaire.
Mais cette période n’est pas un simple temps de repos. Elle coïncide avec la saison des pluies, qui correspond également à la saison culturale la plus intense de l’année. C’est une période essentielle, celle où se joue une grande partie de la sécurité alimentaire des mois à venir. Les champs doivent être labourés, semés, entretenus, puis récoltés. Les journées sont longues et les tâches nombreuses.
Dans ce contexte, chacun est mis à contribution. Les enfants, les adolescents et les adultes prennent part aux travaux agricoles selon leurs forces et leur âge. Porter de l’eau, sarcler les champs, surveiller les animaux, aider à la cuisine ….
Une rentrée soigneusement préparée
Dès la dernière semaine de septembre, une autre forme d’activité se met en place : celle des préparatifs pour le retour à l’école. Dans beaucoup d’établissements, la reprise des cours ne se limite pas à une date officielle. C’est tout un processus, une mobilisation collective qui s’enclenche. Parents, élèves et enseignants se rassemblent pour remettre en état les lieux.

Les salles de classe sont nettoyées, les bancs réparés, la cour désherbée. On balaie, on coupe les herbes hautes, on débroussaille.
D’excellents résultats aux examens officiels
Sur les treize écoles primaires soutenues par l’AZN à Guiè, dix ont obtenu un taux de réussite de 100 % au Certificat d’Études Primaires (CEPE). Le taux global atteint 98,23 % pour l’ensemble des 13 établissements. Ces résultats remarquables témoignent non seulement des efforts des enseignants et des élèves, mais aussi de la qualité du suivi assuré par l’AZN qui contribue à créer des conditions favorables à la réussite scolaire.

De son côté, le collège de Guiè s’est distingué cette année par les excellents résultats obtenus à l’examen du BEPC. La Direction provinciale a adressé ses félicitations au directeur du CEG et a salué le classement de l’établissement parmi les meilleurs de la province.

Ces résultats nous encouragent à maintenir et renforcer notre soutien pour donner le meilleur cadre éducatif possible aux enfants.
Aménagements réalisés
pour de meilleures conditions d’étude
L’école primaire de Doanghin a bénéficié d’un forage qui offre un accès à l’eau à proximité aux élèves.

Le collège de Guiè a été doté d’une cuisine, conformément aux exigences de l’État pour l’octroi de vivres. Cet aménagement a permis la mise en place d’une cantine scolaire, offrant désormais aux 380 élèves la possibilité de bénéficier de repas réguliers dans leur établissement.

La Direction Provinciale de l’Enseignement Secondaire, par la voix de son Inspectrice, a exprimé ses plus sincères remerciements pour l’électrification du bâtiment administratif du collège de Guiè.
Cette avancée permettra désormais aux équipes de travailler sur leurs ordinateurs dans de meilleures conditions. Jusqu’alors, l’impression des bulletins nécessitait un déplacement trimestriel à Ouagadougou, distante de 60 kilomètres, tandis que les photocopies en petite quantité imposaient de se rendre à Dapelogo, à 20 kilomètres de Guiè.

Offrir un cadre propice à l’éducation et faciliter l’accès à l’école pour tous font partie des engagements fondamentaux de SOS Enfants aux côtés de son partenaire AZN.
Mais le cœur de notre mission à Guiè est d’accompagner chaque enfant le plus loin possible dans son parcours scolaire et de lutter activement contre le décrochage.
Merci pour votre soutien précieux qui nous permet de relever ces défis et d’accompagner chaque enfant vers un avenir meilleur.
Un grand merci de tout cœur à tous ceux qui soutiennent notre action auprès des enfants au Burkina Faso.
Sans vous, rien ne serait possible !
Ils ont besoin de vous !
A partir de 10 € par mois, vous pouvez parrainer un enfant au Burkina Faso.Vous l’accompagnerez l’école, il y sera nourri, soigné et éduqué. Jour après jour, il construira son avenir avec vous.

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