Eruption du Nyiragongo, évaluation des dégâts et des besoins
Lors de l’éruption du Nyiragongo, 300 familles ont tout perdu en une seule nuit.
La survie de ces familles est menacée.
Aujourd’hui, certaines d’entre elles sont hébergées dans des écoles, beaucoup sont allées se réfugier dans le quartier Mugunga, à l’ouest de la ville.
Evaluation des dégâts
Depuis dimanche, l’équipe APROJED est à pied d’œuvre pour leur apporter un soutien moral et évaluer les besoins.
Notre objectif est de leur remettre un kit d’urgence comprenant 4 couvertures, un lot d’ustensiles de cuisine de base ainsi qu’un jerrican nécessaire pour puiser l’eau.
Petit bétail décimé
60 familles ont vu leur petit élevage décimé, les chèvres asphyxiées par les émanations de gaz lors de l’éruption.
Ces chèvres représentait leur capital, à la fois source de revenus et moyen de survie.
Terres agricoles dévastées
Les terres agricoles englouties par la coulée de lave ne seront plus exploitables. C’est une perte considérable et irremplaçable qui met en péril leur avenir.
Notre école Muja détruite
Au niveau des infrastructures, nous ne pouvons que déplorer la destruction de notre école Muja construite avec la participation des familles de Majengo.
Cette école secondaire avait ouvert ses portes en septembre 2019.
Ses 250 élèves se retrouvent à la rue.
Notre volonté est bien évidemment de la reconstruire.
En attendant, nous cherchons des solutions pour ouvrir des classes provisoires sur un terrain d’APROJED qui n’a pas été touché par l’éruption du volcan.
Le quartier Majengo englouti par la lave
Le centre des MUSO de Majengo est lui aussi parti en fumée, comme toutes les habitations voisines.
Ce centre avait servi de salles de classe avant l’ouverture de l’école Muja. Il était utilisé pour l’organisation des activités génératrices de revenu communes aux membres des MUSO. Il servait également de lieu de formation. Ainsi, les groupes de jeunes filles abusées sexuellement étaient accueillies là pour leur encadrement.
Tout ce travail mené depuis des années est aujourd’hui anéanti.
Mais les familles n’ont pas le temps de pleurer ou de se plaindre. Leur survie est en jeu. Pour les aider,
nous avons besoin de vous !!!
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