Maintenir les enfants à l’école
Au Burkina Faso, dans la région de Guiè, l’AZN scolarise cette année 1 369 garçons et 1 541 filles, soit 2 910 enfants répartis au sein des 14 écoles primaires partenaires.
Les trois établissements secondaires de sa zone d’intervention accueillent quant à eux 587 collégiens et lycéens.
Les enjeux sont grands ! L’objectif n’est pas seulement de garantir l’accès à l’éducation à un maximum d’enfants. Il faut aussi leur permettre d’aller le plus loin possible dans leur parcours scolaire.
Or au Burkina Faso, les raisons d’abandonner l’école sont nombreuses. C’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour leur garantir un cadre dans lequel ils peuvent à la fois apprendre et s’épanouir.
Nos dernières réalisations
pour scolariser les enfants dans les meilleures conditions possibles.
Ces dernières années, nous avons financé la construction de nombreuses salles de classe.
La paillote qui tenait lieu d’école primaire à Koulmastanga a cédé la place à un beau bâtiment de trois classes. L’école a été électrifiée et un forage lui procure désormais un accès à l’eau.
L’école primaire Guiè A est la plus ancienne de l’AZN. Elle nécessitait une rénovation complète pour continuer de scolariser en toute sécurité ses élèves.
C’est chose faite depuis l’été 2023, le premier bloc de 3 classes a été entièrement réhabilité.
Quant à l’école primaire de Douré, nous en avons assuré l’électrification avant de l’équiper en matériel pédagogique.
Au niveau de l’enseignement secondaire, nous avons du augmenter les capacités d’accueil des collèges de Guiè et de Douré.
A Guiè, nous avons construit un nouveau collège composé de 8 salles de classes et d’un bâtiment administratif. Nous y avons adjoint un forage pour faciliter l’accès à l’eau
A Douré, nous avons financé la construction de quatre nouvelles classes. Elles sont venues compléter les quatre premières salles, insuffisantes, dont nous avions à l’époque réalisé l’électrification avant de les doter en équipements pédagogiques.
Objectifs 2024
pour toujours mieux accueillir nos élèves.
L’école primaire de Samissi et ses 276 élèves vont retenir toute notre attention cette année.
Cette école connait aujourd’hui une forte dégradation. Or elle est très officiellement centre d’examen pour le Certificat d’Etudes Primaires.
En réalité, elle n’est plus en capacité d’accueillir des élèves en période de pluies. Et les épreuves du CEPE se tiennent précisément au début de la saison pluvieuse !
A l’école primaire Guiè B, le bloc sanitaire demande à une réhabilitation complète pour garantir une bonne hygiène à ses 345 élèves. Depuis presque deux années, les latrines sont inutilisables.
L’école primaire de Souka doit être normalisée pour disposer de 6 classes et assurer tous les niveaux du primaire.
Construite par l’État en 2013, elle a démarré avec trois salles de classe. Cependant, en raison du manque de salles, elle ne peut accueillir de nouveaux élèves que tous les deux ans. Pour cette année scolaire, l’école compte 77 élèves en CP1, 59 en CE1 et 54 en CM1, totalisant 190 élèves.
Ce système de recrutement ne permet pas d’assurer la scolarisation de tous les enfants en âge scolaire. Il n’y aura pas de classe de CP1 en octobre 2024.
Ceux qui auraient été en âge de commencer l’école devront attendre la rentrée d’octobre 2025. Cela entraîne un retard pour beaucoup d’enfants et peut décourager les parents.
L’école primaire de Doanghin a besoin d’un forage.
Ses 124 élèves et ses 6 instituteurs doivent négocier chaque jour l’accès à l’eau potable auprès du seul forage du village, alors que des centaines de personnes s’y pressent déjà quotidiennement pour y puiser de l’eau.
Les familles et les enfants connaissent l’importance de l’éducation. Malheureusement, les défis du quotidien peuvent parfois entraver le chemin vers la réussite scolaire.
C’est pourquoi il est essentiel que nous soyons présents à leurs côtés pour concrétiser ce rêve d’aller à l’école. En travaillant ensemble, nous pouvons surmonter les obstacles et garantir à chaque enfant une éducation de qualité.
Pour relever avec nous ce défi, vous pouvez parrainer un écolier du Burkina Faso.
Un grand merci de tout cœur à tous ceux qui soutiennent notre action auprès des enfants au Burkina Faso.
Sans vous, rien ne serait possible !
Ils ont besoin de vous !
A partir de 10 € par mois, vous pouvez parrainer un enfant au Burkina Faso.Vous l’accompagnerez l’école, il y sera nourri, soigné et éduqué. Jour après jour, il construira son avenir avec vous.