Une nouvelle année scolaire… mais des défis à relever
C’est en ce début du mois d’octobre que les écoles du Burkina Faso rouvrent leurs portes et accueillent les enfants pour une nouvelle année scolaire. Un événement très attendu car la grande majorité d’entre eux ne sont pas revenus dans une salle de classe depuis le 16 mars dernier !
Chaque rentrée est un nouveau challenge. Cette année, il est certainement encore plus difficile à relever.
Le niveau scolaire, souvent déjà bas, risque de s’affaiblir encore après ces six longs mois éloignés de l’école. Seuls les élèves en classe de CM2, 3ème et Terminale étaient revenus en classe en juin.
Sur nos 13 écoles, 11 avaient cette année une classe de CM2.
469 élèves se sont présentés à l’examen du Certificat d’Etudes Primaires et 284 ont obtenu ce précieux diplôme, dont 153 filles.
Cette année, le taux de réussite de 60.5% au sein de nos écoles est inférieur au taux de 66% obtenu au niveau national.
Par contre, en ce qui concerne le BEPC, la balance penche dans l’autre sens. Au niveau national, le taux de réussite est de 36% et pour le collège de Guiè, il est de 44% !
Difficile de dire si tous les lauréats du CEPE poursuivront leurs études au secondaire. L’AZN et SOS Enfants font le maximum pour les accueillir au collège de Guiè ou dans ceux plus proches de leur domicile.
Extension du collège de Guiè
En 2015, SOS Enfants a financé la construction du collège de Guiè. Constitué de quatre salles de classe et d’un bloc administratif, il est destiné aux enfants des villages de Guiè, Cissé-Yargho et Gademtenga. Mais il accueille également les élèves de Kouila, Souka et Samissi qui n’ont pas d’autre possibilité de scolarisation. De ce fait, les classes sont surpeuplées. A titre d’exemple, la classe de 6ème ne comportait l’an dernier pas moins de 110 élèves !!!
En 2020, pour respecter les directives ministérielles qui fixent dorénavant une limite de 70 collégiens par classe, SOS Enfants a pris en charge la construction de quatre nouvelles salles.
Les travaux s’achèveront dans les semaines qui viennent. La toiture est posée. Il ne reste à ce jour que la peinture et quelques finitions.
La nouvelle école de Koulmastanga
L’école primaire de Koulmastanga, quartier de Doanghin, est quant à elle de mieux en mieux équipée.
La paillote qu’il fallait reconstruire chaque année après la saison des pluies avait laissé la place à un bloc de trois salles de classe. Puis est arrivé le forage qui donne un accès à l’eau pour l’école et toutes les familles du quartier.
Une nouvelle surprise attendait les enfants pour cette rentrée : l’école est maintenant électrifiée !
La nuit tombe toute l’année très tôt, bien avant 18h.
Sans électricité à la maison il est difficile de réviser, faire ses devoirs.
L’école accueille pour la première année une classe de CM2. L’enseignant est très motivé pour donner des cours du soir pour que ses élèves réussissent cet examen capital et obligatoire pour la poursuite des études au collège.
Les membres de l’Association des Parents d’Elèves sont venus réceptionner les travaux de l’installation qui a pu être faite avec l’intervention des jeunes pris en charge en formation au sein de l’Ecole du Bocage de la ferme-pilote de Guiè.
Des défis à relever mais une rentrée réussie
Les 13 écoles primaires que nous accompagnons et leurs 3 000 élèves sont heureux de ce retour sur les bancs de l’école.
Pour relever avec nous le défi d’une année scolaire réussie, vous pouvez parrainer un écolier du Burkina Faso.
Un grand merci de tout cœur à tous ceux qui soutiennent notre action auprès des enfants au Burkina Faso.
Sans vous, rien ne serait possible !
Ils ont besoin de vous !
A partir de 10 € par mois, vous pouvez parrainer un enfant au Burkina Faso.Vous l’accompagnerez l’école, il y sera nourri, soigné et éduqué. Jour après jour, il construira son avenir avec vous.