L’ Afrique ne va pas échapper à cette pandémie
Un premier cas en provenance d’Europe a été identifié à Kinshasa. Il n’a malheureusement pas survécu.
Kinshasa est une capitale de plus de 12 millions d’habitants. Son confinement est impossible à réaliser. Chaque jour est une lutte pour trouver de quoi nourrir le soir sa famille.
Pour l’instant, les autorités tentent d’isoler Kinshasa du reste du pays. Combien de temps cela va-t-il durer ?Dire qu’il faut respecter une distanciation entre les personnes est totalement irréaliste. Les gestes de protection vont être difficiles à observer. Se laver les mains… Encore faut-il avoir de l’eau propre et saine !
Au centre de ce qui menace de virer à une catastrophe humanitaire se trouvent tous les enfants qui vivent dans la rue. Dès le lundi 23 mars, l’équipe de Ndako Ya Biso a pris des mesures pour réorganiser son accueil des garçons et des filles.
Voir le détail de la réorganisation
Cela fait six jours que cela fonctionne ainsi et pour l’instant tout se passe aussi bien que possible.
Nous avons 58 garçons hébergés au centre. Ils sont encadrés par 9 personnes, dont les cuisinières.
De son côté, le centre réservé aux filles en accueille 18.
Un infirmier assure le suivi des deux centres.
Un planning pour les activités a été mis en place dans les deux centres et trois repas sont assurés dans la journée pour les enfants et les éducateurs. Ces derniers seront relayés par une nouvelle équipe chaque lundi matin.
Le thème retenu pour les jeunes pendant cette période est celui de la joie de la fraternité. Nous l’espérons porteur d’espoir !
Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation pour ces enfants que nous tentons de protéger d’une situation qui peut devenir explosive dans une ville comme Kinshasa.
Pour les aider, n’hésitez pas à faire un don ou à parrainer l’action du Centre Ndako Ya Biso.