Virginie a 19 ans. A son âge, elle a déjà enduré des épreuves considérables. Orpheline de ses deux parents et sans domicile fixe, elle oscillait entre l’hébergement chez un oncle et la cohabitation avec une grande sœur.
Cette instabilité l’empêchait de fréquenter régulièrement l’école, faute de soutien de la part de sa famille.
Dès l’âge de douze ans, elle a été contrainte de recourir à la prostitution pour subvenir à ses besoins.
C’est en 2019 que nous avons rencontré Virginie lors d’une visite sur l’un de nos sites d’intervention.
Nous l’avons incitée à rejoindre notre centre d’hébergement des filles Ndako Ya Bisopour un entretien plus approfondi. Là, nous avons pris le temps de discuter avec elle. Elle rêvait toujours d’aller à l’école.Mais son histoire avait laissé des cicatrices profondes, ce qui la rendait particulièrement vulnérable.
Pour offrir à Virginie une chance de se reconstruire, nous avons conçu un programme qui combinait l’éducation scolaire le matin et des cours de couture l’après-midi. Cette approche visait à occuper son temps de manière productive.
Les débuts ont été difficiles car ces changements drastiques dans sa routine exigeaient une période d’adaptation. Cependant, avec le temps, elle a réussi à s’habituer à cette nouvelle vie.
Désormais, son rêve est de décrocher son diplôme d’État et d’ouvrir son propre atelier de couture.
Nous livrons ces différents témoignages pour montrer la diversité des souffrances que vivent ces enfants des rues mais aussi l’espérance que nous parvenons à leur rendre.
Pour les aider, n’hésitez pas à
parrainer ces enfants des rues de Kinshasa.